Conseiller municipal d'opposition de la ville de Calais (EELV), je ne peux pas tolérer les traitements inhumains et dégradants infligés par les pouvoirs publics et la mairie de Calais aux personnes exilées présentes sur notre territoire.
Cette politique de harcèlement bafoue nos principes constitutionnels et les engagements européens et internationaux pris par la France. Les personnes exilées sont contraintes à prendre tous les risques pour échapper à la misère qui leur est faite à Calais, au prix de grandes souffrances et - bien trop souvent - de leur vie.
Cette politique est non seulement cruelle et inhumaine, elle est également coûteuse, inefficace, et dégrade le cadre de vie des Calaisiennes et des Calaisiens par les destruction de végétation et l’irruption de barrières et de barbelés dans leur paysage.
Un accueil digne n’est pas négociable, car c’est notre propre dignité qui est en jeu. Les motivations et les sacrifices des personnes exilées sur notre territoire doivent être compris et reconnus pour que des solutions durables puissent être trouvées. Un vrai dialogue incluant l’ensemble des parties prenantes, en particulier les associations aidantes libres de tout contrôle par l’État, doit avoir lieu.
Je suis membre de l'ANVITA depuis novembre 2021.